et novembre à venir
et mon cœur ce matin
ou mon corps peut-être
lequel est l’insoumis
lequel se donne au même délire
de vouloir retenir encore
les vents chargés de juillet
et les corneilles devant
sur le même trottoir
qui se disputent des graines
dans la ligne du soleil
et ce monde
et sa bêtise
avec toujours un peu l’espoir
devant la lumière qui vacille
que dans son ombre quelque part
monte une douce révolution
et la montagne toujours si belle
dans sa courbure d’octobre
∼
Photo : LES LIGNES D’OMBRE – Hier matin, sur le mont Royal
Si j'étais un arbre 
oui, entre lumière et espoir,
oser avancer malgré l’ombre,
se dire qu’après les vents froids,
après tant d’incompréhensions,
reviendra le vent chaud de juillet,
et l’amour de la peau de l’autre…
merci douce caroline, pour ces mots,
pour la si belle lumière de la montagne..
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Très beau texte, comme toujours.
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‘..always a little hope
in front of the wavering light..’ it says in google translate.. I like that 🙂
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L’automne s’est installé dans le fauteuil. Il s’en ira. la montagne est là. Elle s’use doucement. Moi également je m’use et m’en irai. Mes sens me disent que le monde est beau.
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Espoir de toutes les nouvelles saisons à venir.
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Vlà que grâce à toi j’m’en va observer la courbe des mois. Merci Douce !
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