t’avais vu juste, oui
arrivés au bout d’une terre
la mer qui s’étend devant nous
et l’aube
qui ouvre le chemin
depuis hier, j’ai équeuté
des centaines de grappes d’aronia
que j’ai dû cueillir hâtivement
parce que des branches devenues lourdes
pendaient jusqu’à la rue
à hauteur de tête d’homme
pendant ce temps, la rivière
coule belle à en pleurer
vers ce qu’elle sait déjà
comme les vagues et l’horizon
nos finitudes qui se déploient
entre la lie et le liant
ce qui nous tient et nous sépare
en attendant, la nuit se donne
et le jour pareil
Photo : COULURES (autoportrait) – 13 août 2019, Montréal
Merci pour ce magnifique partage.
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« la nuit se donne, et le jour pareil ». Et tes mots, jour après nuit, vers ce qu’ils savent déjà mais sont seuls (et toi) à nous dire si clairement que soudain je l’entends, même moi.
Merci Caroline.
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Point d’aronias par ici. En revanche les dernières pluies ont couché à terre les hortensias et les onagres.
Bise et douce fin de journée, Caroline.
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« Ce qui nous tient et nous sépare »
Et la vie, simplement, aussi,
Celle, là, maintenant,
Grappes qui se déploient,
Grappes qui penchent aussi,
La vie qui rend la rivière si belle,
Ta vie qui me résonne..
Merci, tendre toi pour ces mots.. (et cette photo)
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Tant de belle âme dans ce poème…
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J’étais sûre que c’était toi…..merci….pour tout, douce caroline
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Aronia, qui se cache derrière ce mot? Ces mots qui lient et délivrent d’autres univers, d’autres douceurs, d’autres images. merci Caroline
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