Je me heurte à moi-même.
Sans trop me reconnaître.
Ni mon air, ni ma manière.
Comme si ma voix, jusqu’à mes lèvres,
changeait d’envie.
Y a des grenailles plein le trottoir.
Pour nos âmes glissantes.
L’herbe, déjà, ne sait plus la rosée.
C’est vite qu’on oublie les choses.
Là où j’existe est si mouvant.
Et d’errer quelque part à la surface des jours.
Même entre rires et larmes.
Photo – ET MARCHER DOUCEMENT LES HEURES * Décembre 2019 – Montréal
Bonjour,
J’aime beaucoup votre poème et les belles images que j’en ressens. Oui, nous errons tous entre rires et larmes. La vie est ainsi.
Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes et que les moments de rires l’emportent sur les autres.
bernard
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D’errances en déshérences, la friche est belle.
Douceur et sourire, Caroline.
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Tu écrases en p’tits criss
Le blanc couvert mousseux
Les pluches du ciel retombent
Le bonnet sur les yeux
Le nez en cheminée.
~
Mirliton
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Silhouette noire,
Dans ce blanc lumineux,
Au milieu des soleils de la rue..
Que ton errance
Te sourie, tendre amie..
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Y a des grenailles plein le trottoir.
Pour nos âmes glissantes…
Oui.
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