Et d’errer quelque part

Je me heurte à moi-même.
Sans trop me reconnaître.
Ni mon air, ni ma manière.
Comme si ma voix, jusqu’à mes lèvres,
changeait d’envie.

Y a des grenailles plein le trottoir.
Pour nos âmes glissantes.
L’herbe, déjà, ne sait plus la rosée.
C’est vite qu’on oublie les choses.

Là où j’existe est si mouvant.

Et d’errer quelque part à la surface des jours.
Même entre rires et larmes.

Photo – ET MARCHER DOUCEMENT LES HEURES * Décembre 2019 – Montréal

5 réponses à Et d’errer quelque part

  1. Bonjour,

    J’aime beaucoup votre poème et les belles images que j’en ressens. Oui, nous errons tous entre rires et larmes. La vie est ainsi.

    Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes et que les moments de rires l’emportent sur les autres.
    bernard

    Aimé par 1 personne

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