Le temps se jette ailleurs depuis qu’elle est partie, me dit-il. Je remplis mes jours et mes soirs à regarder le monde. À y chercher les raisons du pourquoi, et je ne vois toujours pas.
L’existence est étrange. On croit y trouver et on perd, y perdre et on trouve. On craint l’hiver et on se rend compte qu’il nous entraîne dans un lieu chaud à l’intérieur. Je l’ai regardé arriver l’hiver, je me disais qu’il allait m’achever, me brûler le coeur à vif. Et pourtant, ces jours-ci, je le sens qui me soulève, me porte à bout de neige, à bout de ciel, à bout de belles tempêtes.
Je sais qu’elle ne reviendra pas. J’ai voulu le croire. Mais la nuit va où elle veut.
Photo – MARCHE DU SOIR – Le 23 janvier 2020 * Montréal
« On craint l’hiver et on se rend compte qu’il nous entraîne dans un lieu chaud à l’intérieur ». C’est si juste ! Merci Caroline…
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Et de la nuit,
Naît le matin,
Du sombre,
La lumière,
Du réel,
Le rêve,
D’un départ,
Avec le temps,
Le sourire..
Tant de douceurs vers toi,
Ma belle amie
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Always beautiful writing, at the heart of life, Caroline. Thank you.
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Toujours tes belles fulgurances, ta signature si personnelle.
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en hiver, des traces de pied sur un chemin. Merci
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