Un ciel d’étain

le hululement
c’est le vent, tu me dis
à l’aube, nos pulsions endormies

même si les grandes buses
ont les ailes dans la brume
accolées qu’elles sont aux fourbes avalanches
sur l’horizon voilé, l’anémone reste belle

et sous un ciel d’étain, l’eau perle dans les arbres
aucune cacophonie n’a fait taire la pluie

 


Photo – IMMORTELLE ÉLÉGANCE * Hier – Montréal

2 réponses à Un ciel d’étain

Répondre à Gilles Labruyère Annuler la réponse.

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s