Là nos belles tendresses

où bon te semble
au moins ta tête
à défaut de voir ce qui pousse
ou tremble
chut
mais tu refuseras
de toute manière
c’est le corps en premier

et les oiseaux encore et le soleil qui reste

et l’errance
d’entre toutes les failles
un amour ploc qui n’en fait qu’à sa mer
c’est pas moi qui décide mais je veux la marier

le temps continue son ouvrage
au pied des violoncelles
jusque sur les cloisons

et les enfants qui sèment
jusqu’aux petits bonheurs

sur les poitrines silence
le poids des orchestres clinquants
le sang est sur depuis longtemps

y voir assez
depuis la liberté

là nos belles tendresses

 


Photo – TOUT PRÈS D’OLYMPE * 25 avril 2020 – Montréal

2 réponses à Là nos belles tendresses

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s