À commencer par l’aube

Drapé, le soir.
Et dans le découvert des heures, il y avait ma joue.
Mouillée de bruine par les nocturnes électriques.

Parce que le ciel toujours y tangue.
Sans jamais divorcer du sombre ni du beau.

Et en dessous, nos jardins qui suffoquent.
Si pleins de leur désir vivant.
Des fleurs calées sur d’autres horizons.
À commencer par l’aube.

Photo – POUR TOUS NOS TENDRES MOMENTS * Juillet 2020 – Ripon

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