Ô mon réveil perdu

midi cinquante-trois
sortie m’acheter du chocolat, écrit-elle

et le vieil homme sur la toile
apparu soudainement
et les voisins
qu’on endure mal
histoire d’années et de bruit
la ville qui parle

la poésie? je n’en sais rien
alors j’en dirai surtout rien
sinon peut-être qu’elle prend forme
ou pas
naît et serait ou pourrait être
ni plus ni moins que l’arbre
et le nuage
et sans ou avec
préconception le fruit
d’un geste
ou pas
toutes importances confondues

Et la faille qui s’agrandit.
Si tu voyais la perfection de l’orchidée ce matin, de la lumière qui l’enveloppe, celle du soleil qui entre de côté par la fenêtre de la cuisine. Le plaisir qu’elles me font en n’y faisant que ce qu’elles font. S’il fallait qu’elles mesurent et pèsent, ô mon réveil perdu.

Photo : PORTANCES D’UN JOUR – Août 2021 * Montréal

3 réponses à Ô mon réveil perdu

  1. « Si tu voyais la perfection de l’orchidée ce matin, de la lumière qui l’enveloppe, celle du soleil qui entre de côté par la fenêtre de la cuisine. Le plaisir qu’elles me font en n’y faisant que ce qu’elles font. S’il fallait qu’elles mesurent et pèsent, ô mon réveil perdu. »
    une de mes orchidées m’a aussi ébloui mardi soir quand je l’ai retrouvée après 13 jours d’absence……bonheur
    bises tendresses

    Aimé par 1 personne

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