Harmonica

Tu frappes à ma porte. Avec une sorte d’harmonica. Et ce n’est ni Bach ni Dylan, mais encore toi, sifflant soufflant sur le monde.

J’attends que les choses se posent. Tu me dis de laisser venir. Et moi qui toujours voudrais bien, mais y a cet oiseau dans ma gorge, saisi, étonné par l’odeur autour.

Quand même, je reconnais ta voix. Claire et limpide. Comme un ambre solaire. Ne presse rien, tu dis, tiens-toi debout, avec ce quelque chose en toi qui ne fait mieux que d’errer.

Ce n’est pas du jazz non plus. Pas vraiment. Trop de peaux qui résonnent. C’est comme un rite, j’ai envie de dire autochtone. Comme un chemin qui se dessine. Devant la femme. Ou l’autre. Pas loin du même grand tambour. 

On s’est sans doute devinés. Mais rendu là, c’est le ciel du soir qui décide.

Photo : ET LE VERT TENDRE – Décembre 2021 – Montréal

2 réponses à Harmonica

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