Mirador

L’arbre est là, sans mots, même derrière le mur.
Et derrière les saisons, quelque chose s’étire.
L’image d’une plaine.

Certains diraient que c’est étrange, tant ça ramène
au bleu et au blanc de l’hiver.
Le soleil qui arrache l’ombre même de l’ombre.
Où règnent les oiseaux. Et les renards en fuite.

Quelque chose appelle le large.
Ou un désert. Un état d’amour vaste.

Photo : VERRE ET BOIS – Montréal * Août 2022

5 réponses à Mirador

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