D’entre mes rives

C’est vrai pour le bateau et le chien dans la cale. Pour la torsion aussi, arrivée du silence. Une censure en serpent. Et pour les jours, de gauche à droite, de haut en bas. Reste le temps, redonné à l’errance sous le ciel de l’hiver. La neige est belle qui se dépose, comme une phrase, une sentence à lire. Depuis le corps et ses emportements. Et je t’entends. On chercherait longtemps une rivière qui s’indigne. Alors j’épie le jour d’entre mes rives. 

Mais toi, et ton ciel dis-moi? J’ai pourtant cru qu’on ne se perdrait pas, toi mon si beau tourment. Mais là aussi, ça dépendait du temps.

Photo :  QUAND LA TEMPÊTE * Hier soir – Montréal

3 réponses à D’entre mes rives

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