C’est vrai pour le bateau et le chien dans la cale. Pour la torsion aussi, arrivée du silence. Une censure en serpent. Et pour les jours, de gauche à droite, de haut en bas. Reste le temps, redonné à l’errance sous le ciel de l’hiver. La neige est belle qui se dépose, comme une phrase, une sentence à lire. Depuis le corps et ses emportements. Et je t’entends. On chercherait longtemps une rivière qui s’indigne. Alors j’épie le jour d’entre mes rives.
Mais toi, et ton ciel dis-moi? J’ai pourtant cru qu’on ne se perdrait pas, toi mon si beau tourment. Mais là aussi, ça dépendait du temps.

Photo : QUAND LA TEMPÊTE * Hier soir – Montréal
Il me parle énormément, ce poème. Magnifique !
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Tout est beau entre vos rives !
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L’ombre d’une femme invisible
qui n’ose enfiler son manteau blanc
de neige
de peur
de se perdre
dans un coin du décor.
Elle se glisse dans le paysage
s’estompe
& se grise de ouate.
What?
miiirliton
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