L’errance du vent

Et les creux et les plis, tout ça parti d’un coup. 

Si les phrases se sont défaites comme du bois dans la terre noire, il est resté à la surface un long morceau d’écorce en forme de piano. Des chevaux et une aube aussi. C’est sans parler de la musique.

Je continuerai de guetter le retour du vent. En attendant, dans un pays que j’aime, la terre a beaucoup trop tremblé.

Photo : JAMAIS LOIN DANS LA DISTANCE * Avant-hier – Montréal

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