Encore l’étreinte

Sur le bord de la fenêtre, le rosier de ma fête a encore donné une rose et un parfum que j’aime. Les lampes du voisin sont encore allumées, le jour est plus long à venir. Les gens promènent leur parapluie, certains leur chien. Et cette humidité qui aiguise chaque chose.

Ton café et tes heures dans la répétition des jours. Où tu restes sans pierres, sans eau qui soit brûlante. C’est l’éther et le vent, loin des terrains minés, pour un corps qui se perd dans la beauté peut-être. Les feuilles agglutinées. Les trottoirs mouillés. Le ciel presque blanc et l’orange du temps.

Tout ce trop-plein partout d’ouvrir la bouche et la fermer tellement que j’ose moins. Je ne sais pas si j’ai l’à bout de bras qu’il faut – seulement que si j’étais ruelle, je me ferais les saisons belles. Pour tout ce qui m’étreint, tout ce qui me prend l’âme.

Photo : DE MES PLUS BEAUX CHEMINS – Octobre 2023 * Montréal

2 réponses à Encore l’étreinte

  1. au rythme des pas les mots s’enchantent et colorent les murs et les feuilles. Ce matin, à l’aube, mes pensées ont traversé l’atlantique et l’envie de te lire aussi. Bonjour Caroline

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