Chats et carafes

Je tiens, regarde,
ce qu’il faut par la queue :
des chats du matin, des ombres noires,
des rires à se fondre, et de quoi prendre la beauté
même dans la neige sale.

Je remets le petit, le rien, le tout,
sur le banc d’en arrière, et le pain cuit comme
un oiseau qui se cherche une branche.
Je les remets, tu vois, exactement là où ils vont.

La nuit d’elle-même s’est avancée.
Et je m’entends songer. À nos carafes ébréchées.
Cependant qu’on chante et respire
les grands airs de l’hiver.

Photo :  ET LENTEMENT, L’HIVER – Montréal * 27 Janvier 2024

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