La littérature, on ne la lit jamais
qu’avec l’histoire qu’on est en train
d’inventer pour soi-même,
qu’avec l’histoire en perpétuelle gestation
de sa propre vie.
Suzanne Jacob
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Il est beau le petit bouleau. Japonais, le petit bouleau. On le baptise? T’as proposé Yoko en pensant à celle de John. C’est bon, que je t’ai dit. Et je t’ai parlé d’Ogawa.
La semaine sera bouillante. En attendant, est-ce qu’il est fini pour de bon le temps des hirondelles, celui d’avant, où on décriait la bêtise?
J’ai pris le vent et son image et j’ai continué à écrire. Il n’attend rien, le vent. Il est bienheureux de souffler. Écris, que je me suis dit, écris pendant que tu le peux et laisse le monde à son insulte.

Photo : DE LOIN DÉJÀ SON ÉLÉGANCE – Hier * Montréal
Le temps des hirondelles, fini ?
Alors c’est un coup de poignard
Le vent souffle, oui, bienheureux
Comme depuis très longtemps
On devrait mesurer le temps en alouettes, en vers luisants…
…ou tout simplement en hérissons
Mais le résultat ne sera pas très gai
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Un peu piquant, j’me dis. Merci Gabriel.
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Un poème qu’il fait bon lire de ce côté-ci de l’océan…
(Merci)
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on ne lit les livres
des autres
qu’avec nos yeux
et c’est heureux.
(sinon on fera comment ?
confiance au boulot ?
aux hirondelles ?)
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Bien vrai, merci Caroline
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Merci Sylvie.
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le vent ne souffle plus depuis quelques jours,
et nous restons suspendus à ses lèvres
merci Caroline
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ah, les lèvres du vent…
merci Dominique
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