Sur un matin de ville

La littérature, on ne la lit jamais
qu’avec l’histoire qu’on est en train
d’inventer pour soi-même,
qu’avec l’histoire en perpétuelle gestation
de sa propre vie.
Suzanne Jacob
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Il est beau le petit bouleau. Japonais, le petit bouleau. On le baptise? T’as proposé Yoko en pensant à celle de John. C’est bon, que je t’ai dit. Et je t’ai parlé d’Ogawa.

La semaine sera bouillante. En attendant, est-ce qu’il est fini pour de bon le temps des hirondelles, celui d’avant, où on décriait la bêtise?

J’ai pris le vent et son image et j’ai continué à écrire. Il n’attend rien, le vent. Il est bienheureux de souffler. Écris, que je me suis dit, écris pendant que tu le peux et laisse le monde à son insulte. 

Photo : DE LOIN DÉJÀ SON ÉLÉGANCE – Hier * Montréal

8 réponses à Sur un matin de ville

  1. Le temps des hirondelles, fini ?

    Alors c’est un coup de poignard

    Le vent souffle, oui, bienheureux

    Comme depuis très longtemps

    On devrait mesurer le temps en alouettes, en vers luisants…

    …ou tout simplement en hérissons

    Mais le résultat ne sera pas très gai

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