Du fait que le hasard l’avait mise deux fois sur ma route, je me suis dit que ne rien faire voudrait dire trahir le hasard. On se raconte bien ce qu’on veut. Ensuite, il y a le reste : les feuilles dans la rue, les enfants que l’on aime, et tous les jours un peu de vent.
Le temps s’est radouci et j’ai entrouvert la fenêtre. Une femme fait les cent pas devant chez moi, téléphone à l’oreille. J’attrape des bribes ici et là. Elle parle d’une lettre qui sentait le parfum quand elle n’aurait pas dû. D’une enveloppe ouverte par quelqu’un qui n’était pas censé l’ouvrir.
Laisse-moi un peu devenir folle, il n’en sortira rien de grave. Juste un petit vertige peut-être. De ceux qui me gardent à l’affût de la beauté des jours.
Photo : TROTTOIR ET ARRÊT D’AUTOBUS – 22 octobre 2024 * Montréal
Si j'étais un arbre 
Atmosphère Atmosphère.
J’aime bien.
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Belle observation, saisie par une photo légèrement tremblée. 🙂
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J’aime le tremblé, pour sa douceur peut-être.
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On se raconte bien ce que l’on veut
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how beautiful to be able to take a walk with your words before my day has started. To become a little lost in your leaves and rivers and winds and birds and piano sounds — and the little/big scenes of souls doing what they do — I become more centered in that wandering. Thank you for your gifts, Caroline.
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Thank you, Summer. For all of yours. And for this very one, which falls onto my day like a warm and gentle wind.
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