Intralia

Cette fois encore, je n’ai croisé ni Laure ni l’ombre de personne. Seulement quelques crocus pour la conversation. La vie fait ce qu’elle fait. Ce n’est pas moi, c’est elle. Et là le piano. La feuille sur l’asphalte mouillé et le vent qui s’en mêle.

La lumière est plus chaude. J’ai remis à plus tard l’idée d’aller au bord de l’eau. Déjà les mêmes rues, les mêmes amours. Ma ville qui me prend par le ventre et par les pieds toujours. Comme toi, elle me séduit. C’est peut-être ainsi que je vis.

Photo : PRINTEMPS – Montréal * Avril 2025

2 réponses à Intralia

Laisser un commentaire