C’est déjà tellement froid dehors, ça ressemble à janvier. Le sentier est changeant qui longe la voie ferrée. J’y vais et j’y retourne, les enjeux y sont poétiques. De toute façon, le soleil tient la barre et l’hiver sera l’hiver. J’ai croisé une bande de moineaux hier, qui piaillaient à tue-tête à l’abri d’un buisson serré. Vu deux enfants aussi qui jouaient sur une butte de fortune pas loin des grandes cheminées. Avec tout ça et même moins, le monde reste encore le monde.
Finalement, j’ai laissé tomber. Le texte, je veux dire. Sur les bêtes qui marchent au pas. J’aime mieux penser aux âmes qui trottent. Et au temps qui n’est pas perdu.

Photo : BONTÉ D’HIVER * Avant-hier, le long de la ferrée – Montréal
Oui, on voit bien les âmes qui trottent et le temps qu’elles réussissent à préserver…
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Et les moineaux des moineaux…
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Oh oui. Et tous gonflés qu’ils étaient.
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Une forêt dans la ville… Superbe photo, comme toujours.
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Merci Laurence.
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