Étages humains

L’idée qu’on puisse être comme ça,
si près les uns des autres,
à vivre des vies si différentes.

Empilés, les uns par-dessus les autres.
Endormis, les uns au-dessus des autres.
Ouf, sortez-moi d’là, j’étouffe rien qu’à y penser.
Et pourtant.

J’imagine qu’on est ce qu’on pourrait appeler une belle espèce grégaire.
Capable d’au moins une certaine proximité. D’un certain amour.
Sinon, on s’entretuerait, c’est sûr.

Méchant contrat tout de même. La vie en étages, j’veux dire.

carolinedufourentredeuxEN MONTANT L’ESCALIER – Montréal, le 5 décembre 2013

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