c’est moi qui ne veux rien
vraiment que d’y être
ni éclat ni carcan
et là, les brumes
celles d’un fleuve
comme ces choses endormies
qui ornent nos batailles
un souffle de neige et de jour
sur un fil qui se tend
et souvent, flanquées là
les amours annoncées
le labour, le temps
et le sang
qui férocement s’en mêle
sous le ciel
au plus près du poème
la poussée qui dérive
de l’hiver boréal
Photo – LES POCHES (2) – Même matin, Terrasse Dufferin * Ville de Québec
L’austral et le boréal comme deux balançoires presque immobiles aux opposés et vives au moment de leur rencontre.
Sourire et de la douceur de par ici, Caroline
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Le vent s’emmêle de nuages
& descend des neiges en brumes
En perdant de l’allant.
~
Amical mirliton
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Cette brume qui enfouit le dernier souvenir.
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Et pourtant les poches
Et ce rayon de soleil
Qui étincellent même les brumes..
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