Baiser surprise

je l’aime loin, ma couenne
loin des vents arracheurs
au ras les coeurs tendres
et les âmes chercheuses

l’hiver perd en force

les coins de rue déjà en mares
de plein de neige fondue
la pluie est venue déposer
un bon gros baiser dru

personne n’a vu venir la chose
tout le monde est sans son parapluie

c’est toute la ville qui se mouille
là-bas les parois de ciment
et à côté de mon épaule
la vitre du café

 


Photo – ON Y AURAIT VU DES ROSEAUX * Avant-hier – Montréal

2 réponses à Baiser surprise

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