Tous les soleils

En plus de se brûler les ailes,
on placarde des soleils
à s’en brûler les yeux.

Et la fin de l’été est là, bien sûr il fallait s’y attendre.
Je me souviens de moins de roses
et mon agacement m’a volé
quelques beaux morceaux de chaleur.

Dans la cour, les orpins qui rosissent.
Et là qui traverse la ruelle,
une guitare langoureuse,
une sorte de flamenco arabe.

J’écris le dos au vrai soleil,
un dimanche matin de septembre.

Photo – ET D’Y CALER GRAND LA BEAUTÉ * Septembre 2020 – Montréal

4 réponses à Tous les soleils

Laisser un commentaire