le long des lignes
sur l’asphalte ou ailleurs –
le fleuve et le mouvement de l’eau
pour me souvenir
et là le saxophone, un homme beau
notes de grâce
ce pourrait être une autre ville et
le désir serait le même
une note longue –
et comme la sienne ton âme
peut-être
l’enfant est endormi, sa chair pénétrée
vent de dislocation – le monde se rassure
l’espace de la course et d’un certain silence
éviter le dur et l’amer
et dans la patience des fleurs
des mots attrapés au hasard
si tu lisais ce que je n’écris pas
c’est nos mondes à des lieux
le mien ce matin est d’asphalte
et de soleil au pied –
toutes ces choses que je tais
ma mère avant moi le faisait
j’ai une pensée de mer
et d’un piano blanc sur le sable

Photo : DOUCEMENT SEPTEMBRE – Montréal 2022
le long des lignes
pour me souvenir
et dans la patience des fleurs
j’ai une pensée de mer.
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« si infime
paraît ce corps quand
il erre dans le songe
assis sur le siège arrière
bouche bée
il respire
fleur parmi les fleurs
de l’autre vallée »
(merci !
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il y a quelques années
quand je glissais sur le canal st Martin
sur la berge
un homme jouait du saxo
…… ❤
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