Tu dis que tes nuits sont trop blanches
et la part du bleu trop pressée d’y enlacer le saule.
Que c’est le bout d’hiver passé loin de la bousculade,
de l’incendie, et du même escalier brisé.
Ça se voit par les coudes en feu,
est-ce qu’il faut vraiment que j’insiste?
Et là, ce matin de ciel clair.
L’orangé qui s’avance sur les portes et la brique.
La main dorée, dirait la tendre.
Sur la variation qui s’en vient,
on peut faire comme on fait toujours.
Demande ton café noir avec une crème à côté.
On se fera une histoire d’âmes. De ciel d’automne et de rivières.

Photo : UNE NOUVELLE JOURNÉE POSSIBLE – Montréal * Septembre 2022
Quel enchantement de lire ta poésie. Merci d’ensoleiller mes journées.
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Mes nuits sont aussi trop blanches, parfois. .
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