L’écorce suit l’invisible
et l’invisible suit l’écorce.
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Et la blessure amande. Cet espace entre les roseaux dans les vaisseaux mères de l’absence. Chargés de bois d’amers pour autant de fruits tendres.
Elle aussi se voulait porteuse d’espérance. Dans les vents d’un lignage, sur les refrains de l’âme. À mer perdue devant la lune, poussée à coups de vagues et d’horizons tracés d’avance. Un corps à dire, écrit en abstrait d’existence. Ni mur ni secret peut-être, mais une vie qui louve avec trop à y taire. L’erreur est blanche, dit-on. Mais la bêtise s’entend, comme un chant, en fracas de pierre chorale.
Le geai trouve sa forme dans son destin ouvert, où les ailes se déplient, sans terre métaphore. De ciel en clair d’espoir.
Photo – TRANQUILLE * Champ des Possibles, 3 juin 2020 – Montréal
…assure-toi de déguster tes mots avant de les cracher… – proverbe gaélien
Les tiens sont toujours aussi bons même après leur crachat.
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Beauté bi-valve…
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Such incredibly beautiful writing, thank you, always.
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Il est sûrement profitable de laisser la cicatrice s’inscrire sur la page blanche dessous.
Bise et douceur et bravo, Caroline.
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L’émotion, là, belle et intense..
Merci, tendre toi
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