Le temps d’y être

T’as eu envie du soir.
Et de sentir le temps qui bouge.
Comme un coeur en désert, sur le pas des vivants.

T’as marché du seuil au venant.
En te coulant dans la tempête pour y trouver le puits.

Tu rêvais de grands éléphants.
T’as trouvé une rivière, émaillée de veines sauvages.

C’est quand même nos chairs qui se butent.
Pour y cueillir les jours d’une histoire à écrire.

 


Photo – ALLONGEMENT DE CORPS, ET MAIN SUR L’INVISIBLE  * Juillet 2020 – Ripon

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