De ce qui me tue chaque jour
pour me garder vivante.
m’y revoilà encore
devant le matin immobile –
les grains de neige et les oiseaux
dans la lumière entre les cils
j’ai mis mon foulard à sécher
à l’endroit le plus chaud
et je cherche encore la grive –
comme un désir de toute une vie
le beau visage dans la glace
juste en amont du pont –
c’est de lui dont tu parles?

Photo : DENTELLE D’HIVER – Petite Nation – Février 2022
Oserai-je dire que c’est une (très) belle suggestion pour « la décroissance », ou le renoncement ?
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