je l’ai grimpée
plus vite que d’habitude
mon envie d’elle toujours mais
là c’était pour lui
trop de jours et ce manque
jusqu’à supplier en montant
va pas trop vite j’ai dit
prends ton temps
garde-moi de l’ardeur
pour cette soif qui me brûle
j’arrive au grand tournant
celui avant le lac
le long et le dernier
qui lie les deux versants
attends-moi galarneau
quelques secondes encore
t’as été si absent
et moi qui te veux tant
à peine quelques pas
j’arrive j’y suis presque
ah ça y est me voilà
devant toi qui m’exauces
CEPENDANT QU’IL DESCEND SUR L’AUTRE VERSANT – Rue Rachel, avant-hier, le mont Royal en arrière-plan
Si j'étais un arbre 
Good light; a glowing desire..
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Fille du soleil… que le vent toujours te porte au devant de tes brûlants désirs. Je t’aurais bien suivie, sûr que tu l’aurais partagé. Mais la lumière t’a suivie jusqu’ici.
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l’appétit, avec tous ses synonymes, fait vivre !
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..le désir, là, qui nous fait vivre, intensément…et cette belle lumière…merci Caroline, trouver tes mots au réveil est bien doux..
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À fleur de peau, tout en douceur.
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Magnifique photo pour illustrer le désir dans tous ses états, dans une sorte de brume érotique.
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Merci Caroline d’exprimer si ardemment ce désir, ce besoin, cette faim de l’âme pour cet astre au coeur de nos vies…..Merci pour cette poésie amoureuse ma soeur solaire…
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J’ai envie d’aller sur la rue Rachel. Merci Caroline
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Désir a dit « La plupart du temps, le désir des gens ressemble à la flamme d’une bougie, vacillante, mouvante. Toi, en revanche, ton désir est comme une feu de forêt. »
(´Désir – Ce que j’ai goûté du Désir´ – Nuits éternelles par Neil Gaiman)
I feel your words like a forest fire…
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Beau…. Tout simplement…
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Un beau texte, passion et pudeur mêlées…
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Eblouissement, c’est donc cela la désir exaucé ! galarneau ??? un inconnu de par chez nous. Bon weekend Caroline
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Voici Dominique, un lien vers un bel article sur Galarneau. « Texte intégral pdf » au bas de la colonne de gauche…
Tu y liras entre autres que le mot galerne est né sur la côte ouest de France pour désigner un vent humide et froid, qu’il est arrivé ici avec les colons, et qu’au Québec, on l’utilise maintenant pour désigner le soleil…
http://id.erudit.org/iderudit/45201ac
Bon week-end à toi aussi.
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Intéressante cette précision Caroline, j’apprends que le soleil peut avoir d’autres noms que les noms donnés par les grecs et les romains. je trouve que ça lui donne beaucoup de charme et le rapproche de nous. Nous avons dans le sud de la France, un vent de Nord Ouest, appelé ‘Mistral’ qui apporte le froid mais chasse tous les nuages, un peu comme votre galarneau. le ciel est alors d’une pureté extraordinaire. Bises à toi
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Oh que j’aime ce mot galarneau, encore plus depuis que je sais qu’il est ce soleil que tu désires tant !
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