Nouveau café.
Tout le monde y fait la même chose.
Ou à peu près.
La musique est bonne.
The things you wanted I bought them for you graceless lady.
Une des plus belles mélodies des Stones.
Dommage que ça ferme bientôt.
Je serais bien restée encore.
Dans ces silences bourrés de mots.
Et là le refrain.
Wild wild horses.
Et ces riffs de guitare
comme des plaintes amoureuses
qui bercent nos silences.
I have my freedom but I don’t have much time.
D’où je suis, je peux voir vingt visages.
À l’instant précis où je compte
sauf pour la serveuse
chacun est penché sur un écran
petit ou grand.
Chacun sans exception.
Tous ces silences
et tous ces mots dedans.
Wild wild horses couldn’t drag me away.
LA SERVEUSE – Hier, dans un p’tit café du Plateau
Si j'étais un arbre 
Et je suis penchée sur le mien d’écran, à te lire… J’y serais bien dans ton café, c’est sûr, si je savais m’arrêter quand je marche. ah, tu me donnes envie, tiens ! Prête-moi ton avion, tu veux ?
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ils n’ont plus le cran d’aller vers un autre que soi, l’écran les protège, peut être même n’entendent-ils pas la musique? Tellement ils ont peur d’être seul ou de ne pas savoir. M’angoisse cette manie.
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Bon jour,
Être ici et ailleurs. Ubiquité est en marche 🙂
Max-Louis
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J’écoute toujours la musique, même si je regarde mon écran. C’est quelque chose qui manque ici, en NZ. Il y a peu de musique dans les cafés. J’apprécie beaucoup ce trait dans les cafés montréalais. Il y a toujours de la musique (et très souvent, très bonne) 🙂
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Quand j’allais dans les bistrots – j’veux dire avant l’heure des écrans – tout le monde regardait la même chose: la mousse au fond de son verre et son reflet dans le miroir derrière le bar.
ça empêchait pas d’être amical où qu’on soit. Et si ces écrans permettent d’être au beau milieu d’un bar bondé à milliasse de kilomètres et à une heure où y a plus personne, ben…chouette !
wild horse !
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The blur suits the location… « Let’s do some living after we’ll die » (there is a live version on YouTube where he sings « Let’s do some living after love dies »).
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..heureusement que la musique reste au delà des écrans…moi, j’aime les regards et les sourires dans les bars, et pourquoi pas, même se parler…sourire justement….qu’elle est belle cette photo….
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Les Stones de cette époque sont indépassables.
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Délicieuse façon poétique de soulever le problème de ces écrans qui nous engloutissent. Les jeunes en sont paraît-il plus intelligents… Ils en font aussi les frais… Mais ils écoutent aussi les Stones… Alors…
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je voue une admiration sans borne pour les *serveuses*……il y a de la *magie* en elles……alors j’aime tes mots du silence, caroline…..
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J’ai lu hier et suis revenu dans ton café, reprendre un peu de Stone et sourire à la serveuse, en savourant tes phrases. N’y avait il pas d’autres formes d’écrans auparavant, moins visibles ? Ce qui m’agace le plus, ce sont les écrans télévisés avec du sport en continu sans le son. Là, je ne tiens pas longtemps…
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Moi dans un café, un train, un bus je tenais un livre qui m’absorbait tout autant.
Il y a un vieux café au centre ville à côté de la Bourse où les ordinateurs sont interdits, les serveurs refusent de te donner le code wifi…Malheureusement il n’y a pas de musique, juste le brouhaha des conversations, charme certain et bonnes bières ;o)
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Ça me ramène des souvenirs lorsque j’écrivais sur le silence. Nous le retrouvons partout le silence. Il est essentiel aussi. L’unique problème est que trop souvent de nos jours il se trouve que le silence est derrière un écran alors que l’on voudrait tant le partager, le croiser avec les yeux d’une personne à nos côtés.
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Sunday the Rolling Stones played in the capital of my country, a city far away of me.
The words losing their meaming until being like a lullaby of rain against the roof. Thank you, Caroline. n.n
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[…] comme chez caroline […]
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Tes mots me font écho… 😉
C’est étrange, parfois c’est comme si on se retirait du monde, et tout a coup on se rend compte de nos petites et mauvaises habitudes. Le tel a créé des besoins… on croit être connecté, finalement on s’isole 😦
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