Douces fugues

Un pique-nique. Une petite foule rassemblée sous un gros arbre. En lisière du parc, un terrain désaffecté où une fillette déambule, juste assez loin des autres, le nez dans son livre.

C’était hier. En la voyant là, qui faisait les cent pas dans son monde à elle, je me suis souvenue de moi à son âge, qui lisais partout, envers et contre tout. Au point qu’un jour, à l’insu de mon père qui grognait de voir de la lumière sous ma porte aussi tard le soir, ma mère m’a offert une lampe minuscule, faite exprès, que je pouvais pincer à mon livre et qui me permettait de lire sans qu’il le sache, cachée sous les couvertures. Du bonheur pur.

Cliquez pour vous approcher d’elle…

Merci m’man.

11 réponses à Douces fugues

  1. ah lire…..adolescente je lisais la nuit jusqu’à l’épuisement et l’évanouissement……tout comme lorsque je peignais……..alors à 33 ans et un AVC plus tard, je repense à ce temps-là où j’ai sans doute brûler trop de ‘cartouches’….

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  2. soleilauloin

    Pis moi qui disais à ta petite-fille il y a quelques jours que j’avais hâte de lui offrir une petite lampe secrète pour lire sous ses couvertures 🙂 ᐧ

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