La chevauchée des jours

ma si belle errance
et ces matins où je vacille

mon chemin de vertige
ma syllabe claire
je te sais trop maintenant
pour me rêver ailleurs

pour ça je te chevauche
avec le désir et l’espoir
que la neige sait
que le vent porte
que le ciel m’ouvre

dans cette même ville
de cette même fenêtre
dans un coin du monde

ma si belle errance
sans besoin de raison


Photo : CIEL, TOIT, NEIGE, BRANCHES – Là, ce matin, devant chez moi

6 réponses à La chevauchée des jours

Laisser un commentaire