tous les instants y sont
sur la berge et ailleurs
le laid n’est pas sans belle trame
le blanc, le froid, le vent maudit
et j’aime tant qu’il ait écrit
grandir comme l’arbre
sans faire de bruit
quand le temps ne m’attrape pas
je danse au bord de la falaise
où vont les coeurs légers
car là où naissent les bézis
là où les bézis naissent
si souvent, je m’ennuie
j’erre mieux
tellement mieux que je ne cours
avec les pieds ou le coeur et sans chercher
juste un trottoir ou une rive et si je tombe
je tombe clair
au milieu du limon du fleuve
ou du beau grand limon de l’âme
ah! l’étrange
la si belle invention
∼
Photo : OVER THE PARAPET – 9 août 2018, Montréal
Les bézis ?
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Énigme, en effet…
Pour le plaisir de la « chanson », j’avoue m’être laissée aller à un calembour, qui sera peut-être moins évident selon l’accent particulier de la personne qui le prononce. Avec le sourire, je te dirai seulement qu’il faut unir le nom avec le verbe accordé auquel il est associé. ;o)
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Hier j’ai traversé deux rivières, à pied. J’ai également rencontré les racines, rideaux tout en courbes, du moutouchi marais, lui aussi la tête au soleil et les pieds dans l’eau. Merci infiniment, Caroline, et bises.
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et donc oui, c’est quoi les bézis?
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Allo, la louve… j’ai répondu à Green… ;o)
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Merci !
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et la chant qui s’envole,
calembour un brin mystérieux,
pour mieux errer
dans sa mélodie..
douce journée, tendre toi
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J’erre mieux que je ne cours, moi aussi douce amie et comme j’aime » je tombe clair ». Quel lumineux parcours d’âme ;o)
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