Question de préférence

La tiédeur montante du vent
et le mystère captif.

Le temps est engourdi.
La glace, la neige, tout ça fondra,
mais lentement. Du moins,
c’est ce qu’ils disent.

Et mes bottes qui ont fait
leur temps. Et mes pieds qui
vont se mouiller. Faudrait
que j’y pense un peu quand même.

Et dans ce poème ô si lyrique,
c’est là qu’arrivent les magasins.
Moi qui leur préfère le ciel.
Et les arbres et le vent.

 


Photo : L’HIVER FLÂNEUR – 12 mars 2019 * Montréal

6 réponses à Question de préférence

  1. Je connais une épicerie où il fait bon aller. Ce qui s’y trouve est bon. Il y a un comptoir où payer, bien sûr. Il y a aussi une table où s’épancher ou rire ou discuter. L’épicier est serviable, un sage doublé d’un humaniste, une belle personne.
    Bise et douce journée, Caroline.
    PS. Ceci-dit, si la pluie glaciale voulait bien nous offrir un intermède cet après-midi …
    autre PS. Bravo pour ta participation aux jardins de Marquyssac !

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  2. Mais les bottes enfilées,
    Plus rien ne t’arrêtera,
    L’errance alors te tendra ses bras,
    Le vent, l’arbre et la forêt
    Te feront à fête. Sourire

    Une pensée douce vers toi,
    Tendre Caroline,
    Du milieu de la nuit,
    Bercée par le doux bruit de la pluie..
    Vive les bottes !

    Aimé par 1 personne

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