Les fines immobiles

peu de pas dans la neige
ma ville
qui se vit autrement

de quoi s’éprendre peut-être

et mon café devant la fenêtre
la blanche sur les branches
les fines immobiles

toujours que l’instant
en repère

Photo – ET LA NEIGE A NEIGÉ –  Hier, le long de la voie ferrée *  Montréal 2020

7 réponses à Les fines immobiles

  1. J’aime beaucoup cette photo, très parlante. Et tes mots, bien sûr. On dit que le blanc et la neige purifie. Les mots soignent, de cela, je suis sûr. Nous voilà tous séparés les uns des autres, comme jamais auparavant, et pourtant certains liens sont soudain plus forts.

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    • J’allais en parler, du silence..
      Juste-là, sur ma terrasse,
      Le bourdonnement d’une abeille,
      Les rires d’un enfant,
      Les oiseaux qui chantent le printemps..
      Le temps qui enfin s’arrête un peu,
      Ivresse de l’instant..

      Je vous embrasse, tout deux, de cette belle ivresse

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