la parole prend tout le corps
les lèvres avec
et l’homme déploie sa lumière
comme sa noirceur
son vent, sa faille
et sa rivière
les arbres insoumis l’ont vu faire
l’amour qui verse jusqu’à la moelle
et son eau bonne
et quand il se noie dans des flaques
le jour lui reste fidèle
Hier matin
Le jour quand même qui se lève.
La blanche, de nuit, a repris le trottoir.
Et là le vent, qui fait tourner plus fort la neige.
Un drame aussi beau qu’un radeau dans une baie tranquille.
On y joue de coeur et de corps, chasseurs de maisons tendres.
Et nos âmes qui ne veulent rien sinon jamais que d’en être.
Toujours aussi bien de rester. Et regarder venir le ciel.
Photo – ET LE PRINTEMPS QUI S’AMÈNE – Mars 2020 – Montréal
Et tes mots, qui m’arrivent
Comme le bleu du ciel,
Comme la douceur du soleil printanier..
Des biz tendresse, ma belle amie
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Par ici douceur, soleil, les bourgeons qui éclatent. Comment faire fi d’elle ?
Douceur et sourire et bise, chère Caroline.
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retrouver le silence autour du poème. C’est moi qui vous remercie…
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