je cherche encore la fuite
la caravane tendre
dans l’avare des heures
et l’orangé d’octobre
c’est tant de vent
sans jamais la caresse
ni de près ni de loin
tout l’amour qui nous perd
je t’écris à toi en premier
sans peur
en clair, sur des feuilles dardées
l’amitié sur la route
et on s’éveillera
chacun dans son matin
le corps à fleur de tout
Photo – TOUCHER L’AUTOMNE * Montréal 2020
Ému.
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Touché !
Bise, Caroline.
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magnifique…
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L’hypothèse du vent
… de chaque coté,l’océan nous balance,
berce parfois une mélancolie de vagues.
l’illusion du rivage s’efface en un visage.
Tu frissonnes déjà à attendre cette vague.
Qu’elle parcourt ta peau d’une caresse fraiche!
la réponse prend alors un goût de coquillage.
J’aime le mot vague parce qu’il remplit d’espace.
Pas celui fatigué de la rime déshabillant les sens .
& je prends l’hypothèse du vent
où les paroles s’inscrivent en nuages
Toi,tu lèves le voile & devient clandestine,
tu murmures des mots, les lèvres aimant l’intime
& moi qui suis diaphane, une ombre devant l’écran,
tes mots passent l’océan,ils arrivent en flammes.
Amical Mirliton
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Tes mots me touchent
Autant que cette lumière
Dorée
Qui inonde, juste-là,
Le jaune de notre chez nous,
Sur les notes de « ma soeur »..
Merci, tendre toi,
Oui, merci
D’y « toucher ainsi l’automne »..
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