Les beaux entêtements (pour G.)

il y avait moi, debout
et toi qui t’affalais
ton chemin de lierre muet
à étreindre nos murs

si t’avais été là, t’aurais été l’embrun
en attendant, on y brûle décembre
on en tue le parfum

et je t’entends me dire la beauté est têtue
elle trouve à se glisser dans les odeurs de cendre

Photo – UNE SAISON ÉQUIVOQUE – Décembre 2020 – Montréal

6 réponses à Les beaux entêtements (pour G.)