Le fard & la corneille

C’est autant d’âmes qui se colletaillent
entre des marges qu’elles veulent vides.
Et moi qui n’aime que l’errance.

Noire. Noire. Noire.
Pas plus que bleu.
Alors pourquoi?

J’ai marché plus tôt aujourd’hui
pour me sortir de moi.
Disparaître un peu de l’histoire.

Si tu voyais ce que je sème
ailleurs que dans le vent.
Non mais vraiment.
Toute la moelle consumée
par le fard du monde.

Par chance toujours et quand même,
y’a quelque part une corneille.

Photo : PARFOIS MA VILLE EST UN BEL OISEAU NOIR * Hier – Montréal

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