Sac d’oignons

Montréal est belle, que j’me disais tantôt
en revenant avec un filet
plein de beaux oignons rouges
qui viennent d’la ferme à Mélina
qui s’ra là encore une semaine
dehors
à ras l’magasin du boucher
au coin de fabre et laurier

Montréal est belle, que j’me suis dit
avec sa montagne
ses gens
ses rues sans bon sens
pis ses beaux grands arbres
même en novembre c’est vrai pareil

mais est-ce que j’vous ai déjà dit
à quel point Montréal est belle?

AUTOMNE DE LUXE Avant-hier en fin de journée, sur le mont Royal

AUTOMNE DE LUXE
Avant-hier en fin de journée, sur le mont Royal

14 réponses à Sac d’oignons

  1. 'vy

    Pourquoi se priver de ce luxe quand on sait si bien le voir et le partager. Mais je remarque que les oignons aussi sont beaux et ils me mettent l’eau à la bouche. Il y a environ une heure je regardais par la fenêtre de l’hôtel où je suis et je me disais que la ville la nuit aux abords de l’aurore plongée dans la calme lumiere des réverbères etaient bien belle, j’ai d’ailleurs pas résisté à l’envie de faire une photo. Bonne nuit, Caroline.

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    • je ne sais si tu as fait exprès ou pas, mais « tous en vie » répond si bien à cette belle photo et les mots qui l’accompagnent..je crois qu’on trouve du beau là où on est quand on est « en vie »..qu’elle vibre, la vie..sourire…alors merci pour vos « en vie » à toutes deux..

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  2. Le sac d’oignons, c’est pour la soupe de saison assortie aux couleurs des feuilles ? A Montréal ou chez nous, les couleurs sont les plus étonnantes, les plus chaudes, les plus changeantes, les plus incroyables et vous ai-je dit à quel point l’automne est beau ? Bon, il y a là, marquante, une pointe de jalousie. Un jour, j’irai à Montréal, c’est sûr.

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  3. Montréal est belle, comme une femme ( de mon point de vue, bien entendu ), comme Athènes était belle pour Mélina ( Mercouri, bien entendu ), ma ville disait-elle, où chaque jour était une belle journée pour y naître…

    Montréal est superbe, parce qu’il y fait bon vivre, tous les jours, qu’il pleuve, qu’il grêle, qu’il neige, qu’il fasse soleil, qu’on y fonde dans la canicule… mais Montréal a déjà eu ses heures creuses, ses heures de désespoir…

    Aujourd’hui, elle est splendide, rayonnante…

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