C’était hier, au bistro du coin. Simone m’écoutait attentivement. Quand j’ai eu fini de lui exposer ce qui me tracassait, elle a pris une gorgée de café et m’a servi son sourire à mille piastres. « On tire pas sur les fleurs, ma chérie. La matière, qu’elle soit humaine ou pas, prend le chemin et le temps qu’elle prend. Et là, tu m’excuseras, mais je dois partir. »
Elle s’est levée, m’a embrassée et s’est rendue au comptoir pour payer. En repassant à côté de moi, elle s’est penchée à mon oreille : « J’ai longtemps soupesé le monde. Pis un jour, j’étais sûrement rendue là, j’ai arrêté de le faire. »
Je l’ai regardée s’éloigner. Simone boite depuis quelques semaines. « Une simple articulation qui s’emballe », qu’elle m’a dit. Mais elle n’en sourit pas moins. Si ça se trouve, c’est le contraire.
Crée Simone. Le moins que je puisse dire, c’est que tu m’inspires.

ANGÈLE AU SOLEIL – Mars 2017, Montréal
c’est beau, c’est le printemps de l’errance..sourire…ou l’été de la vie…sourire encore
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Elle a raison Simone. Et puis, j’aime vivre ces petits moments de vie dans tes mots.
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Sages conseils ! Tant que ce n’est pas le monde qui te soupèse…
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il faut savoir patienter… il ne faut tirer sur les carottes avant qu’elles soient mures…
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Ah! Simone ! J’aimerais la rencontrer, on en aurait des choses à se dire ou pas…
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