souviens-toi, tendresse
que ta ferveur n’est pas vaine
on s’est parlé des cigales
et de combien, chez toi
elles enterrent le chant des oiseaux
il y en a une, ce matin
qui pousse son long cri
juste au dessus de moi
elle
et le goût du café
et ce vent dans les feuilles
du grand érable à côté
la cour est encore verte
mais ma nostalgie y est déjà
il est comme le coeur, le temps
jamais fait prisonnier
et puis la lenteur qui m’appelle
l’eau, le lac
et la montagne aussi
on y retournera bientôt
en attendant, je suis là
sous la vigne et l’escalier
dans ce mois d’août qui s’achève
et toute la beauté du monde
∼
Photo : LÀ, TOUT DE SUITE, EN LEVANT LES YEUX AUX CIEL – Montréal 2018
Bien joli, tes mots, ce temps qui passe et la tendresse qui va se souvenir, oh oui. Belle journée Caroline.
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J’y suis ! Un grand merci à toi, Caroline, en forme de coeur avec un grand sourire dedans.
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The beauty of the world yes, and that you and your words are of that beauty profoundly. Thank you always.
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et on vient, doucement
s’assoir à coté de toi,
dans la beauté de tes mots,
dans la beauté de ta photo,
et on y est si bien,
simplement là..
merci, tendre toi
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précieux instants…….à savourer………tant et tant! merci douce caroline
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C’est bon de m’asseoir un peu à côté de toi et d’écouter tes mots.
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cet automne que l’on sent à des mouvements de nuages, une certaine qualité de vent, une nostalgie en bulles…
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