Ce n’est pas pour rien que j’en appelle au lac.
Prise par le beau vertige, je l’ai un peu fait mien.
Comme le nous. Comme on aime un chien, un état de confiance.
Et il y a tous ces gens qu’on ne connaîtra jamais.
Cette jeune femme chaleureuse, croisée dans la ruelle, et qui me manque déjà.
Ainsi va la vie et les choses importantes.
*
Entre le crépuscule et le ciel ouvert, toute cette lumière.
D’entre les jours entiers jusqu’à l’envers du monde,
l’amour serti dans l’aube et les confins de l’heure.
On réagit à l’absence comme à l’enfance. Histoire d’aimer.
Et par toutes nos déroutes, le rêve qui se ramène. Boomerang.
Avec toujours le coeur dans la mire de l’âme.
∼
Photo : ET POUVOIR REGARDER LE TEMPS – * Août 2018, Montréal
La surface du lac est bien mystérieuse, à la fois miroir du monde du dessus et rideau du monde du dessous, à la fois présence et absence. Malgré une myriade de variations, malgré sa propre ambiguïté, elle est pérenne, elle est là, elle est. Bises et merci, Caroline.
J’aimeAimé par 1 personne
que j’aime:
« et pouvoir regarder le temps »..
doucement,
tendrement,
comme les reflets du lac
de nos âmes..sourire
J’aimeAimé par 1 personne