est-ce qu’un jour on osera
assez le vent et l’aube
les ciels à perdre pied
et les lieux de tendresse
est-ce qu’on y rêvera ailleurs
que dans l’avide qu’on absout
et le gain
qu’on justifie par tout
Photo : LA DOUCEUR D’UNE FIN DE JOUR * Avenue de Lorimier – Janvier 2019, Montréal
La vie est un mille-feuilles. Celles d’en bas sont toute poisseuses de déshumanisation. Il en reste heureusement beaucoup, au dessus, pour l’art, la nature, l’amour, l’être, le vivre ensemble. Et tout en haut, il y en a même quelques-unes qui sont encore blanches. À chacun et chacune de rouler son empreinte dessus.
Merci pour ton empreinte, Caroline.
J’aimeAimé par 3 personnes
Heureusement qu’il y a la douceur des fins de jour et de mon beau Domaine vert pour vivre dans un monde où la cupidité et le repli sur soi ont pris tant de place
J’aimeAimé par 1 personne
très joliment dit!
J’aimeAimé par 1 personne
Rhooooo ces 4 premières phrases, vers… 🥰 me touchent touchent touchent. Mille merci Caroline. C’est si agréable d’être saisie par ta poésie.
J’aimeAimé par 1 personne
tu oses, j’ose, nous osons……….et je veux conjuguer ce verbe à l’infini de tous les temps portée que je suis par ta poésie………ah que ça fait bon au dedans, belle caroline!
J’aimeAimé par 1 personne
Ton texte est une superbe invitation à oser aimer. J’adore.
J’aimeAimé par 1 personne
tout est dit,
tant dans les mots,
que dans la photo..
tout est dit,
et je suis là,
touchée,
à te sourire…
J’aimeAimé par 1 personne
c’est un coup de poing à nos pensées assoupies de froid.
J’avais lu le ventre de l’aube…;o)
J’aimeAimé par 1 personne