sur ma rue, d’immenses flocons
tombent sans y sonder le vent
et dans mon ventre, l’afflux persiste
devant ce qui se joue
on s’éloigne et revient
sans vraiment d’autre lieu
que les jours
et cette même impuissance
à stopper la rivière
mais d’y goûter le ciel et
la nuit qui s’éclipse
et le clair de la neige
dans l’asphalte brisé
de mourir et renaître
cassés et à refaire
d’entre nos draps froissés, de vivre
nos histoires commencées
qui finissent déjà
Photo – PRÉSENCE – 1er février 2020, en revenant vers Montréal
Magnifique…
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Abandonner les exigences et prendre soin de ce que je touche …
Douceur et sourire, chère Caroline.
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Froissés de vivre, nous persistons à déployer nos peaux
Rivière mobile ou gelée
Sous nos plis goutte la vie
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l’hiver est plus qu’une saison… merci
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