Vulnérable

sur ma rue, d’immenses flocons
tombent sans y sonder le vent
et dans mon ventre, l’afflux persiste
devant ce qui se joue

on s’éloigne et revient
sans vraiment d’autre lieu
que les jours
et cette même impuissance
à stopper la rivière

mais d’y goûter le ciel et
la nuit qui s’éclipse
et le clair de la neige
dans l’asphalte brisé

de mourir et renaître
cassés et à refaire
d’entre nos draps froissés, de vivre
nos histoires commencées
qui finissent déjà

 


Photo – PRÉSENCE – 1er février 2020, en revenant vers Montréal

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