et l’absence de poids sur hier
coup d’âme ou de hasard
mais suis-moi quand même
viens charger l’instant qu’on y vive
t’as raison que je brume
que les mots et le blanc se font traces légères
flous d’entre les flous
de près, de loin
j’essaie voiles et soies
peut-être mon désir
que le subtil l’emporte sur le lourd
comme un vent de la mer
sans qu’il faille la voir
transporte sur la terre un effluve salin
qu’entre naître et mourir
il s’agisse moins de croire que de vivre
Photo – SUR L’ÉLAN CLAIR * Septembre 2020 – Montréal
Croire que le vent, doux, qui caresse la peau est le même vent, fou, qui déchaîne les eaux. Croire au vent est aussi fou que vivre sans.
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« viens charger l’instant qu’on y vive », magnifique. Pris de vertige par ce vers
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Un léger sentiment de fleuve,
de plume qui t’emporte.
🌬💨🎴amical mirliton
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Juste être et pousser le sens du toucher à couvrir toute la peau sans intention de sentir …
Bise et douceur, Caroline.
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sublime…
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La rencontre brutale des mots, et parfois leur danse…
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T’as raison que je brume 🥰❤️
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