tu m’as envoyé un poème
des vers de Maeterlinck
pour me dire ta tristesse
ça y est l’automne est vraiment là
la vigne est presque nue
pour le petit appartement
on nous a dénoncés
mais tu pourras dormir en bas
quand reviendra le temps
les jours sont lourds ici aussi
c’est à croire qu’on y meurt d’avance
je vague entre le bel automne
et les coins noirs de ma conscience
en attendant
l’air est encore assez chaud
pour l’eau dans le bassin
et j’y vois encore des oiseaux
hier la pluie claquait sur le mur de métal
là tout est plus tranquille
quant aux désirs qui passent
et aux rêves qui se lassent
je te sens et t’embrasse
Photo – LE MILE-END D’ENTRE LES JOURS – Avant-hier – Montréal 2020 (La murale est d’Omen)
L’air est encore assez chaud
pour que les rêves ne se lassent….
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Il y a de ces mots bombes et de ces mots baumes et puis il y a ceux qui déchirent l’âme, ceux que les jours rêvent à notre place.
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Le couvre feu est tombé par ici, certainement pour éteindre les arbres !
Bise et douceur, Caroline.
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❤️
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Merci pour ta merveilleuse poésie.
je te souhaite une agréable fin de semaine.
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Oui, on y meurt d’avance, et la future nuit de novembre sabre le jour. Tout est tristesse ici.
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J’aimerais tant t’y enlacer,
Dans cet automne
Où se mélangent doré et gris sombre
J’aimerais t ‘y enlacer,
Juste pour la tendresse,
Celle qui sauve, encore et encore
Sur mon café, ce matin:
« Prête à tout croire à s’engouffrer
..dans le désordre et l’amour absolus »
Sur mon café de cette tasse offerte,
Lien brodé par-dessus la grande bleue..
Alors vers ton réveil, ma tendre amie
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Haut les cœurs
L’insomnie erre au corridor
corps à corps
rêve seule, dors encore.
…..
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