Le même appel, le même reflet qui se dérobe. Des notes de piano qu’on laisse se jouer seules. Des doigts qui dansent sans chercher à savoir. Et l’âme qui nous trouve et se raconte un peu.
Plonger à fond, loin dans l’abîme. Où les vagues se suivent et emportent l’instant. Sans autre douleur que le ciel et ce qu’on n’y voit pas.
Je sais que tu es là même quand je suis seule. Que c’est là que se jouent les jours qui me précèdent et ceux qui viennent après. Qu’on est plus grands que nos histoires, plus grands que nos bêtises, que nos coeurs qui s’enferment. Et que tout ça, c’est la même mer qui tangue.

Photo : ET LE MÊME RÊVE * Automne 2021 – Montréal
Belle mélancolie, très beau.
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le texte, la photographie, la musique que l’on devine une houle tranquille, et qui fascine !
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Ample et beau, la mer à boire. Merci.
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et sous le halo flétri
enflent
.
les subsides
du lendemain
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