Il y a mon ventre et mon coeur, et toutes mes terres intérieures.
Une chose m’apparaît certaine, y a jamais seule ma tête qui pense.
avec le temps
on a construit des dos d’âne
et chanté des mots d’âme
dans nos ruelles comme dans nos têtes
on a réinventé l’espace
que tout un chacun qui y vienne
puisse y danser sans danger
et y même chanter aussi
librement
le monde entier si tant qu’il vient
éperdument
et le temps passant comme il passe
j’entends que piètres harmonies
trouvent écho sur des murs de pierre
d’autres d’argent, d’autres d’hier
autant de ternes dissonances
que j’ose rêver passagères
Une petite rue du Plateau, à l’heure où l’école finit – Octobre 2013
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